FoodChéri lance le burger à base d’insectes

L’entreprise française de livraison de repas cuisinés souhaite ainsi « réveiller les consciences » sur les bienfaits d’une diminution de la consommation de viande. L’offre aura initialement un caractère éphémère: elle sera disponible seulement ce jeudi et en édition limitée.

Les Français qui sont prêts à chambouler leur alimentation pour sauver la planète auront l’occasion de le prouver très bientôt. FoodChéri, foodtech française de livraison de repas cuisinés, propose ce jeudi 19 septembre un burger « du futur ». Il comprendra parmi ses ingrédients de la farine de molitors, insectes comestibles également connus sous le nom de vers meuniers, qui avec des carottes, des betteraves, des pois chiches, des haricots rouges, du curcuma et du piment rouge viendra composer la galette. Des versions véganes du bun, de la feta et de la mayonnaise, ainsi qu’une compotée d’oignons rouges, de la roquette et des cornichons, compléteront la recette, accompagnée de pommes de terre rôties et de graines de chanvre.

« L’objectif est de réveiller les consciences sur l’énorme rôle joué par l’alimentation dans le changement climatique, et sur l’impact positif d’une diminution de la consommation de viande », explique Patrick Asdaghi, fondateur et PDG de FoodChéri qui, dans le même état d’esprit, a aussi lancé, depuis six mois, une offre gratuite de quelques centaines de plats véganes tous les mardis.

« Par rapport à un burger classique, ce burger végétal génère 10 fois moins d’émissions de gaz à effet de serre, pour un apport de protéines quasiment identique », note-t-il.
Un partenariat entre cinq acteurs de la foodtech
Le produit est le résultat d’un partenariat entre FoodChéri et d’autres acteurs français de la transition vers une alimentation plus durable: Jimini’s, qui propose déjà des insectes comestibles sous la forme de snacks apéro, barres protéinées ou ingrédients de cuisine; Tomm’Pousse et The Good Spoon, qui élaborent respectivement des fromages et des condiments véganes; l’application de notation des aliments Yuka, qui a attribué au burger du futur une note de 90/100; et l’appli de lutte contre le gaspillage alimentaire Too Good To Go, qui redistribuera les invendus. Mais la recette a été élaborée dans les cuisines de FoodChéri « pendant neuf mois », souligne Patrick Asdaghi.

Giulieta Gamberini – La Tribune

Photo : « Par rapport à un burger classique, ce burger végétal génère 10 fois moins d’émissions de gaz à effet de serre, pour un apport de protéines quasiment identique », note le PDG de FoodChéri, Patrick Asdaghi. (Crédits : DR)