Invité sur Europe 1, Pierre-Frédéric Roulot, président du groupe Louvre Hotels (Kyriad, Campanile, Première classe…).fait le point sur l’attractivité touristique de son groupe.
Louvre Hotels Group : ce nom ne vous dit peut-être rien. La filiale du Chinois Jin Jiang International possède pourtant les enseignes Campanile, Kyriad, Première classe, ou encore Tulip Inn. Ses ambitions, elles, sont débordantes, malgré un contexte touristique plutôt compliqué en France.
« On ne retrouve pas tout à fait encore le niveau de 2007 ». « Depuis le début de l’année, nous sommes sur une progression de +7%, ce qui est énorme pour l’hôtellerie en France. Mais on rattrape encore difficilement le retard qu’on a perdu ces années de terrorisme. On ne retrouve pas tout à fait encore le niveau de 2007 », détaille ainsi son patron français Pierre-Frédéric Roulot, vendredi sur Europe 1.
La clientèle chinoise revient doucement.
Outre le terrorisme, l’insécurité dans la capitale a beaucoup pesé sur la maison mère de Campanile, qui mise notamment beaucoup sur la clientèle chinoise. « L’image qu’on donnait était catastrophique », confie encore le président du groupe, dans l’interview éco d’Emmanuel Duteil. Ce problème d’insécurité tend néanmoins à se résoudre, se félicite le dirigeant, qui souligne entre autres ses efforts pour introduire les paiements chinois en France. Jusque-là, les touristes chinois étaient en effet obligés de venir avec beaucoup d’argent liquide en poche, car leurs cartes de crédit ou leurs paiements par téléphone ne fonctionnaient pas.
Le groupe mise sur l’innovation. Face à cette embellie, Louvre Hotels cherche aussi à se réinventer : en Chine, un concept totalement repensé autour des nouvelles technologies, avec un check-in digital à l’entrée, vient de voir le jour à Shanghai. Une nouveauté qui sera bientôt visible à Paris. « Sûrement l’année prochaine », promet Pierre-Frédéric Roulot.